C.I.E.U.X. se veut porteur de la réalisation d’une démocratie à laquelle chacun participe. Il convient de réhabiliter ceux qui sont exclus de la société. « Des leviers existent pour réenchanter le « vivre ensemble » en gardant constamment à l’esprit la parole des « oubliés ». Cette citation figure dans le livre intitulé « Le temps des oubliés : Refaire la démocratie » de Fred Poché (Chronique Sociale).

Il y a une crise actuelle qui ne peut se résumer à la crise économique, il faut prendre en compte une crise des mentalités et des imaginaires, notamment dans la question du vivre-ensemble, des radicalisations, du fait de rejeter certaines personnes, appelées les « oubliés » de la société.

Les pauvres, et plus largement, tous ceux qui souffrent d’injustice, sont rejetés, incompris, et expulsés de la société, ils ne sont pas écoutés ; ils sont marginalisés. Ils sont alors en incapacité de réaliser des actions utiles à la société, ils n’ont pas les moyens de s’investir et de participer à la vie sociale ou politique.

Les sociétés actuelles promeuvent l’épanouissement, à travers la réussite sociale et économique, l’accumulation des biens, la consommation ; tout cela place l’humain de côté, l’homme dans sa dimension spirituelle, personnelle est évacué de nos sociétés actuelles, et aliéné par la surabondance de biens.

Il est donc nécessaire de poser un nouveau questionnement, de lancer une réflexion, sur le regard que nous portons sur ces « oubliés » de la société, et la façon dont on pourrait traiter leur cas et les intégrer, en prenant en compte leur statut actuel, d’où le questionnement sur la façon dont nous les percevons.

Tel était le principal objectif du séminaire inter-culturel organisé par l’IVA, partenaire de C.I.E.U.X. en Israël.