« Je m’appelle Maeva, j’ai eu 18 ans le 6 novembre et j’ai obtenu un CAP coiffure en juin dernier. Depuis toute petite, la pauvreté, le racisme, la xénophobie… et toute sortent de jugement ou d’inégalité me révoltent. J’ai toujours voulu aider les personnes dans le besoin pour leur apporter de la bonne humeur et de la chaleur car nous sommes tous humains et nous devrions avoir les mêmes chances de réussites et les mêmes droits. je suis donc partit en Tunisie pour effectuer mon service civique dans l’association la voix de la femme en partenariat avec CIEUX pour travailler avec les femmes victimes de violences et dans des maisons de quartiers pour l’apprentissage du français de façon ludique et culturelle a des jeunes « défavorisés ». Je suis arrivée sur le sol tunisien le 5 novembre 2017.

Vers la fin du mois de novembre je suis partie en maison de quartier pendant un mois. Ce fut pour moi ma plus belle expérience durant cette mission en Tunisie. J’ai été totalement plongée dans les routines et la culture traditionnelle. Les enfants étaient vraiment géniaux et malgré leurs très faibles niveaux en français a mon arrivée nous avons vite crée des liens et réussi à communiquer. Je travaillais tous les matins dans la maison de quartiers avec deux jeunes femmes impliqués et très gentilles. Je faisais en priorité des cours de français et de l’aide aux devoirs et vu que je suis en train de passer un BAFFA et que je suis passionnée par les enfants je n’ai pas eu de difficulté à capter leur attention. J’ai également su voir quand il en avait marre et qu’il était temps de faire du chant, du théâtre, des jeux, du sport ou autres celons leurs envies.

Durant ces trois semaines j’ai vécu dans une famille du village, avec les grands parents leurs quatre fils, leurs femmes et leurs enfants. Cela peut paraitre spécial aujourd’hui mais l’ambiance était très sympathique malgré encore une fois la très grande barrière de la langue nous avons su nous comprendre et nous apprécier à nos justes valeurs. Ce n’était pas le grand « luxe », nous mangions tous dans le même plat, buvions dans le même verre de l’eau pas potable dormions sur des matelas a même le sol et devions pousser la voiture pour la démarrer mais c’était tellement plaisant de voir des personnes se contenter du minimum mais être heureux et être aussi généreux envers moi. Toute les personnes de se village resteront gravées a jamais dans mon cœur.

Le 14 décembre je suis retourné a Mahdia mais vu que c’était les vacances scolaires, nous sommes partis visiter le sud de la Tunisie. J’ai eu la chance de faire une deuxième expérience dans une autre maison de quartier pendant deux jours où j’ai coiffé les enfants du village. C’était super sympas et la famille était également très agréable et accueillante.

A la fin de ma mission j’ai travaillé dans deux centres pour handicapées mais je n’étais pas très a l’aise car il y avait déjà beaucoup de personnel et dans un collège pour un club cinéma.
Au final, malgré certains désagréments rencontrés, cette première (et je n’espère pas dernière) expérience à l’étranger a été un échange culturel, linguistique et des rencontres que je n’oublierai jamais ».

Maéva