scFB 2023

Ninon, mon Service Civique avec CIEUX et l'Institut français d'Egypte ! ... Voir PlusVoir Moins

Inès - Mon rapatriement d'Israël, la fin de ma mission de Service Civique avec CIEUX et le KPC (Kibboutz Program Center). ... Voir PlusVoir Moins

Louise – Mon Service Civique en Israël avec CIEUX et le KPC (Kibboutz Program Center), le 7 octobre 2023.

«Dans les jours qui ont suivi nous n’avons pas pu rentrer dans notre kibboutz car il était trop risqué de bouger. Nous avons passé nos journées proches du bunker à regarder nos portables pour avoir toujours plus d’informations. C’était comme un confinement au temps du covid. Les journées passaient lentement et chaque matinée on devait prendre la décision de si oui ou non nous avions le courage de rentrer au kibboutz. Ce fut une semaine compliquée avec beaucoup d’attente et d’incertitude. Les nouvelles de ce qui s’était passé le 7 octobre se précisaient et les médias nous faisaient découvrir horreur sur horreur. Personne n’avait été épargné par le Hamas, juifs israéliens ou étrangers, arabes israéliens et encore moins les palestiniens gazaouis, qui d’après un de mes amis de Tel Aviv ayant des amis gazaouis, souffrent quotidiennement sous le joug du groupe terroriste». ... Voir PlusVoir Moins

Louise – Mon Service Civique en Israël le 7 octobre 2023 avec CIEUX et le KPC (Kibboutz Program Center).

« Le 7 octobre j’étais avec une amie à Jérusalem. Nous étions partis 3 jours du kibboutz pour fêter son anniversaire. J’ai été réveillée par des sirènes annonçant les rockets. Etant à moitié endormies et n’ayant jamais connue ce genre de situation auparavant je n’ai pas réalisé ce qu’il se passait à ce moment-là. En repensant à ma réaction après plusieurs semaines je ne la comprends toujours pas et la seule explication logique semble être un déni. J’ai commencé à comprendre ce qu’il se passait seulement lorsque j’ai ouvert what’s app, à 10h00 et que j’ai vu plusieurs messages d’amis habitant en Israël me demandant de mes nouvelles. A ce moment-là j’ai réveillé la personne avec qui j’étais et nous avons regardé les infos encore à moitié endormie. Je me souviens que les informations n’étaient pas aussi précises que celles que l’on a maintenant et que tout était flou. Il y avait eu des attaques dans le sud et des lancées de rockets à travers le pays. Voilà ce qu’on avait compris du peu de choses que nous avions lu. Après cela nous sommes descendues dans la salle commune de l’auberge de jeunesse qui était étrangement vide. Une minute plus tard de nombreuses personnes sortirent de derrière une porte qui menait sur des escaliers. Nous nous sommes assises et avons commencé à prendre un petit déjeuner dans le flou le plus total. L’alerte aux rockets se mit à sonner de nouveau, à la différence que maintenant je savais ce qu’elle signifiait, et sans réfléchir je suivis le flot de gens qui se dirigeait derrière la porte qui cachait des escaliers descendants. Je me rendis compte en parlant avec des allemandes cachées dans le bunker avec nous que c’était la 5ème fois qu’elles descendaient depuis ce matin. Ce qui signifiait que les 4 autres fois moi et mon amie avions juste eu de la chance. Cette réalisation me marquera plus tard car dans ce genre de moment l’esprit et le corps ne réagissent plus de la même manière. Dans le reste de la journée il y aura encore une alerte aux rockets à Jérusalem. Après cela, je me souviens de la journée comme dans un rêve. Je reçois des messages du kibboutz où je fais mon volontariat pour me dire qu’ils vont bien. Ils ont du s’enfermer chez eux par précaution mais l’endroit semble sur. Beaucoup des autres touristes de l’hôtel restent dans la salle commune et font comme moi, c’est-à-dire appellent leur proche pour les rassurer et sont accrochés aux premières images du festival de musique, des kibboutzs massacrés et des otages enlevés qui commencent à sortir. Des images qui ont le sait sont affreuses, d’autant plus qu’elles ne sont pas filtrées à ce moment-là. Mon amie et moi nous rendons alors compte que malgré la peur omniprésente des infiltrations et des soulèvements autour d’Israël Palestine, nous faisons partie des privilégiés de ce conflit ». ... Voir PlusVoir Moins

Partie en Service Civique avec CIEUX en Israël et désormais rapatriée en France, Clémence avait envoyé ce compte-rendu juste avant les attaques terroristes du 7 octobre, au sujet de sa mission au Lycée de Givat Haviva, qui accueille notamment des élèves israéliens juifs et arabes, ainsi que des palestiniens.

"Je suis en charge de ce qui correspond à la section des secondes en France, "PDP". Ils sont si jeunes et vivent loin de leurs parents, en communauté, je trouve ça assez fou. Ils sont intrigués par mon parcours, qui je suis, comment je peux penser etc. Je n'avais pas saisi la dimension de la communauté française dans ce pays, beaucoup d'entre eux ont des notions de français, et sont très curieux de comment notre pays fonctionne, "Est ce que l'on est vraiment romantique ?" Revient beaucoup et je la trouve assez pertinente car plus profonde. Je pense que les français, comme d'autres peuples, sont en effet plus romantiques que d'autres citoyens venant d'ailleurs car on a accès à la rêverie, on est libre, on ne connait pas la guerre... Je pense réellement que ça à un impact indirect sur ce que l'on ne se rend même plus compte."Vidéo : Activité cuisine, que j'ai tenu il y a quelques jours. Il s'agit du pain spécifique appelé חלה ... Voir PlusVoir Moins

Volontaire en Service Civique avec CIEUX en Israël et désormais rapatriée en France, Clémence évoque son premier mois, en septembre, au Lycée de Givat Haviva.

"La première semaine était peu scolaire, plus axée sur la découverte des lieux, du système éducatif du campus et des règles générales. Et, bien évidemment autour de la découverte des uns et des autres.Avec mon équipe, nous avons été chargés d'organiser pas mal d'activités donc, d'événements les mêlant entre eux, permettant de briser la glace entre élèves locaux (juifs, arabes israéliens, druzes, chrétiens) et internationaux. Comme les ateliers "cuisine" !" ... Voir PlusVoir Moins